L »exposition « Syriah on my mind » de Noël Quidu fut accrochée au Couvent des Minimes lors du dernier festival Visa pour l’image. Une série réalisée pour Paris Match entre 2016 et 2018.
« En tant que photographe de guerre, j’essaye de me mettre dans la peau de quelqu’un qui n’a jamais vu ça. Il faut arriver à faire un pas en arrière pour ne pas être trop près et éviter de faire de la boucherie. »
Une profession essentielle au relais de l’information des pays en guerre, mais en partie menacée par la révolution du numérique et la recherche du moindre coût de la part de médias parfois plus soucieux de privilégier l’immédiateté et le sensationnalisme des images à leur vérité.
La profusion de fausses images en 2016, pendant la bataille d’Alep, et la hausse d’images d’amateurs sur les réseaux sociaux nous incite à réfléchir sur les risques et la richesse du photojournalisme, une profession où la vie est parfois le prix à payer.