Steve McCurry – Biographie

McCurry a donc cherché une profession lui permettant de concrétiser cette envie. Il débute sa carrière en travaillant comme photographe dans un journal qu’il quitta pour partir en Inde, en 1978, comme photojournaliste pigiste. Là-bas, il apprend la contemplation et la patience : « Si on sait attendre, déclare-t-il, les gens finissent par oublier l’appareil photo, et leur âme devient visible ».

Sa carrière débute le jour où, vêtu du costume traditionnel local, il franchit la frontière pakistanaise pour pénétrer dans la zone afghane contrôlée par les rebelles juste avant l’invasion russe. Il coud des pellicules dans ses vêtements avant de franchir à nouveau la frontière : il tient là les premières images du conflit. Il est récompensé par la Médaille d’Or Robert Capa dans la catégorie Meilleur reportage photographique à l’étranger, une récompense consacrant les photographes ayant fait preuve d’un courage et d’un esprit d’initiative exceptionnels. La National Press Photographers Association lui décerne le titre du Photographe de Magazine de l’Année, et il décroche simultanément quatre premiers prix au concours World Press Photo.

McCurry couvre un grand nombre de conflits internationaux et civils, notamment la guerre Iran-Irak, le démantèlement de l’ex-Yougoslavie, Beyrouth, le Cambodge, les Philippines et la Guerre du Golfe. Il continue à se rendre régulièrement en Afghanistan. Il se concentre là-bas sur les conséquences de la guerre, photographiant paysages et visages pour en révéler les séquelles.

stevemccurryafghangirlLe travail de McCurry est plébiscité par tous les grands magazines du monde. Le « National Geographic » publie notamment ses reportages sur le Tibet, l’Afghanistan, l’Irak, le Yémen et les temples d’Angkor Wat au Cambodge. Il se déclare animé par un émerveillement face au monde et à l’humanité. « La plupart de mes clichés sont centrés sur l’individu. Je recherche les moments d’abandon, ceux où l’âme devient visible, où l’expérience transparaît sur le visage. J’essaie de montrer à quoi ressemble la vie des gens en l’inscrivant dans une perspective plus large, tentant de capter l’essence de la condition humaine ».

L’un des temps forts de sa carrière est sa rencontre, deux décennies plus tard, avec Sharbat Gulz, la petite réfugiée afghane, dont le portrait est considéré comme l’un des plus célèbres clichés du monde. Pour plus d’information sur la prise de cette photo cliquez ici.

Son site internet : www.stevemccurry.com

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