Le Mois de la Photo du Grand Paris

Le Mois de la photo, qui, depuis sa création en 1980, avait lieu en novembre tous les deux ans, déroule en 2017 ses expositions et evénemens tout le long du mois d’avril.

« Il y avait quelque chose de très pionnier quand Henri Chapier et Jean-Louis Monterosso ont créé le Mois de la Photo à Paris. Il n’y avait à l’époque aucune institution qui montre de la photographie en permanence. Aujourd’hui on rend tout le monde jaloux puisqu’on a des institutions qui sont présentes, plus Paris Photo, plus tous ses satellites, et plein d’initiatives autour de la photographie. Paris, c’est la capitale de la photographie », soulignait le nouveau directeur du Mois de la Photo François Hébel, lors d’une conférence de presse à l’automne dernier. « Je suis un enfant du Mois de la Photo et j’ai proposé de le faire évoluer. »

Mouna Karray, "Personne ne parlera plus de nous", 2012-2015Mouna Karray, « Personne ne parlera plus de nous », 2012-2015 © Mouna Karray, avec l’aimable autorisation de La Villette

En novembre, « il se passe tellement de choses à Paris que c’était absurde de maintenir le Mois de la Photo », expliquait-il, estimant que « le printemps est plus propice, on a envie de découvrir des choses nouvelles, des endroits nouveaux ».

Les expositions se déploient dans les lieux les plus divers, des grandes institutions aux centres culturels de la banlieue, en passant par un tas de galeries. Au final, sont présents des photographes de tous styles, aux démarches très diverses, censés offrir un panorama de la photographie mondiale.

Ancien directeur des Rencontres d’Arles et de l’agence Magnum, François Hébel les a répartis en quatre catégories : « portrait, paysages, rue et études ». Pour faire son choix dans cette profusion où l’on risque un peu de se perdre, deux outils : le site internet et/ou le catalogue publié par Actes Sud.

« L’idée d’étendre le Mois de la Photo au Grand Paris, c’est d’abord l’idée d’étendre le territoire de la photographie. C’est intéressant d’aller voir des gens qui ne sont pas les institutions permanentes de la photographie, les centres d’art, les centres patrimoniaux…J’ai rencontré énormément de gens qui font un travail quotidien énorme de pédagogie sur l’art et la photographie en particulier et c’est avec eux que j’ai eu envie de faire ce Mois de la photo », dit François Hébel.

« Le principe du Mois de la photographie reste le même, il s’agit de fédérer des initiatives, prises par des institutions, galeries, des centres d’art au sein d’un événement qui fait que le public y va plus massivement. C’est aussi une façon de découvrir un territoire. On est convaincus qu’il fallait que ce soit un festival qui présente de la photographie et qui, à cette occasion, permette de circuler dans le territoire. »

En banlieue, des navettes de bus sont organisées lors de ces week-ends pour se rendre d’un lieu à l’autre (les horaires sont sur le site du Mois de la Photo

Sujet France 3 à Pantin : F. Malverde / O. Badin / N. Gallet

 

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