Le festival « Emoi photographique »

Durant un mois, jusqu’au 30 avril 2017, le festival Emoi Photographique invite les curieux à découvrir les univers de photographes du monde entier. Parmi eux, Warren Saré, un Burkinabé aux multiples projets et Cushmok, un plasticien qui introduit la matière dans ses photos.

L’Afrique est un sujet récurrent de la programmation du festival « Emoi Photographique » qui offre une vitrine aux photographes africains. Warren Saré est burkinabé. Fasciné par la photographie depuis tout petit, il devient photographe en 1986 lorsqu’il obtient son premier appareil photo.

Présentée pour la première fois en France, sa série « La dernière carte » est un de ses reportages au long cours qui présente les anciens combattants burkinabés et béninois ayant combattus sous le drapeau français.

Le public d’Angoulême a le privilège de découvrir en avant-première la nouvelle série du photographe charentais Cushmok. Pour « Emoi photographique », le plasticien a « pensé cette série comme autant de scènes d’un petit théâtre, où les objets comptent beaucoup, où le sombre se dispute la lumière… comme photographier de petites sculptures oniriques. »

Pour inventer ses petits univers merveilleux, Cushmok installe son propre dispositif de prise de vue et de développement. Des lampes à LED, un cadre dans lequel l’artiste se met en scène, des petites figurines faites maison le tout en noir et blanc et au format carré. « L’idée c’est de s’évader, tenter des choses et jouer avec le réel », explique encore le photographe amateur.

Cushmok2                                                                            © Cushmok

A voir aussi dans divers lieux d’Angoulême, les expositions de 22 autres photographes.

EMOI Photographique
Dans 14 lieux culturels d’Angoulême du 25 mars – 30 avril 2017
Entrée libre

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