Dans les années qui ont suivi le largage de la bombe atomique sur Hiroshima, le 6 août 1945, les Américains ont drastiquement limité la circulation des images rendant compte des effets de l’explosion. Pendant de longues années, beaucoup de clichés ont été classés secret défense, explique le blog Fogonazos, qui en reproduit quelques-uns.
Au lendemain de la catastrophe nucléaire, le président américain Harry Truman avait dépêché sur place 1 150 militaires et civils, dont des photographes, afin de récolter des traces visuelles de l’ampleur des destruction dans le cadre du United States Strategic Bombing Survey. L’objectif était de photographier et d’analyser l’impact de la bombe sur les constructions avoisinant la zone d’impact, le premier « Ground Zero » de l’histoire.
Erin Barnett, conservateur adjoint des collections, organise du 20 mai au 28 août une exposition regroupant des photographies inédites au centre international de photographie des Etats-Unis. « Hiroshima : Ground Zero 1945 » raconte à travers soixante photographies le lendemain de la catastrophe. Elle regroupe une soixantaine de clichés sortis des archives.
Pour plus d’info , cliquez ici