La jeunesse iranienne se dévoile sur les réseaux sociaux avec le hashtag #KartMelichallenge

En postant des montages photographiques de leur photo d’identité, austère, et d’une autre photo privée avec le hashtag #KartMelichallenge les jeunes Iraniens veulent démontrer le décalage qui existe au sein de leur société. Ce sont les deux faces d’une même pièce. D’un côté, une photo d’une jeune femme voilée au visage sans expression, regard sombre et sourire neutre. De l’autre, une photo de la même jeune femme sans voile, maquillée, arborant un large sourire et un …

Les réfugiés Rohingyas vus par Saiful Huq Omi

Le photographe Saiful Huq Omi a passé six années à photographier les musulmans Rohingyas qui ont fui les persécutions en Birmanie. Bien qu’à l’époque il n’était pas le seul à s’intéresser à la situation de ces réfugiés apatrides, pour Saiful Huq Omi, leur histoire faisait écho avec la sienne. « Je grandi en écoutant des histoires sur la façon dont ma famille s’est réfugiée en Inde au cours de la guerre pour l’indépendance de 1971 ». « Mon père était un jeune militant, …

Entretien avec Jean-François Leroy

Jean-François Leroy, vous avez choisi, et c’est une première, de ne pas présenter à Perpignan la photo primée cette année au World Press. Pourquoi ?  Parce que la photo de presse internationale de l’année est une photo, que de surcroît je ne trouve pas bonne, d’un couple d’homosexuels en Russie. En 2015, il y a eu la Syrie, l’Irak, le Mali, le Nigeria, l’Ukraine, la montée de Daesh partout et tu primes une photo sur …

Veillée funèbre au Kosovo, de Georges Mérillon

Une peinture ? Non, une photographie. La douleur d’un deuil, capturée pour l’éternité. Des visages de tristesse, autour d’un corps inanimé. L’histoire de cette famille reflète aussi l’histoire d’un pays. Derrière cette image, un reportage de Georges Mérillon, réalisé pour le magazine Time, dans le village de Nagafc, au Kosovo. À une époque où la presse internationale s’intéresse à ce conflit du bout des lèvres à ce conflit : « Après que le président serbe Slobodan Milosevic …

Osama Silwadi : de la photo de guerre à la sauvegarde du patrimoine palestinien

En 2006, à 33 ans, une balle perdue tirée par des combattants palestiniens le touche à Ramallah, en Cisjordanie occupée, dans le bureau où il travaillait. « J’ai entendu des tirs dans la rue, je me suis précipité à la fenêtre pour prendre des photos », raconte-t-il. Une balle lui transperce le ventre, la deuxième touche la colonne vertébrale. Après 40 jours de coma, il se réveille pour entendre un médecin lui annoncer qu’il ne remarchera jamais. …

Jonathan Pasqué, photographe de l’âme humaine

Sa passion pour la photo est née en même temps que celle des voyages, alors qu’il était étudiant en graphisme à Paris. L’achat d’un premier appareil, et l’envie de voir le plus de choses possibles, de rencontrer, et d’en garder des souvenirs comme des empreintes ineffaçables. Premiers salaires, et un seul but, mettre de côté pour s’acheter des billets d’avion, et partir à la moindre occasion, même quelques jours. Laos, Cambodge, Guatemala, Belize, Inde du …

Clark Little, photographe dans la vague à Hawaï

Clark Little est photographe. Son terrain de jeu ? Les vagues, de préférence énormes, qui fouettent le littoral hawaïen. Lui ne les photographie pas du rivage, il plonge dedans malgré les risques, à la manière d’un photographe de surf. Résultat : des clichés à couper le souffle.                                                          …

Interdites de stade dans leur pays, les supportrices iraniennes ont suivi leur équipe au Brésil

Dans leur pays, elles n’ont pas le droit de regarder un match de foot en public. Mais dans les tribunes des stades brésiliens où se déroule la Coupe du monde de football, certaines supportrices iraniennes ne cachent par leur enthousiasme derrière le voile réglementaire. Alors que le site de la chaîne Al-Arabya évoque, mercredi 18 juin, la viralité sur les réseaux sociaux des photos de ces spectatrices, francetv info propose un retour sur ces rebelles du Mondial. L’équipe …

Fernando Moleres – Juveniles in Prisons

Au fond, il a toujours su que photojournaliste n’était pas un métier « utile ». Mais on se satisfait si bien dans ce milieu de « dénoncer », de « raconter », de « s’engager », que Fernando Moleres y a cru, un peu. Ses projets l’amenaient en Inde, au Rwanda, à la frontière mexicaine, à enquêter sur le travail des enfants ou sur les conditions de survie des mineurs de la Sierra Leone dans des prisons pour adultes. C’est là, en 2010, qu’il …