Ouverture d’un centre international du photojournalisme à Perpignan

Ressorti des cartons, un Centre international du photojournalisme verra bien le jour à Perpignan cet automne, au couvent des Minimes. C’est une partie de la programmation de l’édition 2015 de VISA pour l’Image qui a été annoncée dans le patio de l’hôtel Pams par l’équipe du festival et le maire de Perpignan. « Cette année est importante, a averti Jean-Paul Griolet, le président de l’association VISA pour l’Image. Depuis 1989, VISA a su contruire, grâce à Jean-François Leroy, une reconnaissance professionnelle qui inscrit Perpignan, en France et à l’étranger, comme un lieu qui diffuse l’information. Aujourd’hui, on passe à une nouvelle étape avec l’installation d’un centre de ressources et d’information du photojournalisme. »

Ce Centre international du photojournalisme se constituera autour d’un fonds photographique, d’archivage et de conservation, de monstration, de médiation culturelle, d’apprentissage… et s’adressera « aux chercheurs, enseignants, étudiants » avec une « vocation internationale pour que les ressources iconographiques servent à l’international. »

Jean-François Leroy a précisé que le fonds serait notamment constitué « de photos des photojournalistes qui le voudront, de ceux qui ont exposé à Perpinan de ceux qui disposent de gros fonds et ne savent pas forcément qu’en faire. On est très optimiste. » Jean-Marc Pujol a avancé le chiffre de « 700 000 euros » pour évoquer le budget prévisionnel du centre avec des participations attendus des collectivités et de partenaires privés dont « le monde économique local« , a assuré le président de la CCI régionale, Bernard Fourcade.

Pour le maire de Perpignan, l’initiative promeut « une société qui recommence à réfléchir car la photo est un élément de réflexion. Ce lieu sera ouvert, notamment sur l’université et les chercheurs, et ne sera surtout pas un musée. » « Il aidera à l’éducation à l’image et à la liberté d’expression parce que ça aussi ça s’apprend« , a enchérit l’adjoint à la Culture, Michel Pinell.

Frédérique Michalak, http://www.lindependant.fr/, 7 mai 2015

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