Laurent Weyl, né a Strasbourg en 1971, a choisi d’axer son travail sur le documentaire social et la géopolitique. Il s’intéresse aussi bien à des sujets d’investigation sur des situations humaines difficiles telles que la misère urbaine des mégapoles ou les réfugiés climatiques qu’à des sujets plus socio-ethnologiques comme la vie sur la Mer d’Aral ou au Bangladesh. Depuis 2012, Laurent est basé à Ho Chi Minh Ville au Vietnam et peut travailler sur toute l’Asie du Sud Est.
Avec le réchauffement climatique, le régime de la mousson a changé. La montée du niveau de la mer inonde et tue les cultures. Pour y faire face, les habitants construisent des digues et les surélèvent régulièrement. Les inondations chroniques contraignent de plus en plus de Bangladais à quitter leurs terres.
Au Sud Ouest du Bangladesh, dans le district de Satkhira, une vieille femme garde sa vache sur la digue.© Laurent Weyl / Collectif ARGOS
Le photographe français Laurent Weyl s’est rendu en 2005 au Sud Ouest du Bangladesh, région particulièrement affectée par le réchauffement climatique. Accompagné du journaliste Donatien Garnier, il a réalisé un reportage intitulé « Bangladesh, le grand débordement ».
Exposé et projeté régulièrement dans les festivals de photographie (Visa, Arles, Vannes, …), il collabore avec la presse française et internationale (Geo Voyage, Flair Italie, Figaro Magazine, El Pais…) et publie deux livre avec le collectif Argos, dont il fait partie depuis 2001, intitulés « Gueule d’hexagone » et « Réfugiés climatiques ».
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