« Nuit noire Centrafrique », c’était le titre, en forme de contrepied, de l’exposition de rue dédiée au photojournaliste William Daniels à l’occasion de la Nuit blanche. Un contrepied, parce que les gens qui vont déambuler dans Paris, ne se s’attendaient pas nécessairement à tomber nez à nez avec des scènes de Bangui. Un contrepied, aussi, parce que l’attention médiatique s’est désormais détournée des vicissitudes centrafricaines, attirée par d’autres actualités plus brûlantes. Pourtant, sur la crise humanitaire de …