Au fond, il a toujours su que photojournaliste n’était pas un métier « utile ». Mais on se satisfait si bien dans ce milieu de « dénoncer », de « raconter », de « s’engager », que Fernando Moleres y a cru, un peu. Ses projets l’amenaient en Inde, au Rwanda, à la frontière mexicaine, à enquêter sur le travail des enfants ou sur les conditions de survie des mineurs de la Sierra Leone dans des prisons pour adultes. C’est là, en 2010, qu’il …