Depuis trente-cinq ans, Patrick Chauvel a photographié la majeure partie des conflits qui ont sévi dans le monde. Nourri par Kessel, Monfreid et Schoendoerffer, les grands anciens, fils du grand reporter Jean-François Chauvel, il a tenté d’aller encore plus près de l’actualité. Il est l’un des derniers d’une génération de reporters qui a vécu dans la guerre des Six Jours, le Viêtnam, le Cambodge, l’Irlande, l’Iran, le Liban, Panama, l’Afghanistan, la Tchétchénie…
Il aurait dû mourir cent fois ; il a été blessé à de nombreuses reprises.
Au cours de ses reportages, Patrick Chauvel a été enlevé, il s’est retrouvé face à un peloton d’exécution, il a coulé avec les boat people à Haïti…
C’est tout cela que l’on peut lire dans son livre « Rapporteur de guerre », un magnifique livre que je ne me lasse pas de relire et de relire, tellement l’histoire, son histoire est captivante. Pas une seule seconde de répit. Patrick Chauvel est de ceux qui ne tienne pas en place.
Dans les deux cahiers centraux de l’ouvrage, on trouvera quelques-unes de ses photos. Elles illustrent parfaitement sa volonté d’être le plus juste possible. Le choix de ces photos comme le choix de ces mots nous fait prendre conscience que chaque jour la guerre a lieu quelque part et que nous ne devons pas feindre de l’ignorer.
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