La guerre, c’est le chaos, la mort, le sang. C’est aussi de longs moments d’attente, d’autres peu spectaculaires, parfois des instants plus légers. Mais, en photographie, un stéréotype domine : afficher l’horreur du conflit dans un cadre à la composition parfaitement maîtrisée, souvent nourri de références artistiques. Les emprunts à l’iconographie religieuse ne manquent pas. La lumière est sculptée comme dans un tableau en clair-obscur, les victimes innocentes prennent des visages de madones et fabriquent des icônes …